02 septembre 2012

OLD BANK

Ce qui est le plus étonnant pour un citadin comme moi, c’est de voir comment les inconnus dans la "rue" te saluent avec le sourire. Moi qui est habitué aux passants mal à l’aise qui baissent les yeux dès que leur regard croise le mien. J’aime.

On doit traverser l’ile à pied dans le sentier de boue pour aller à Playa Wizard. Je l’appelle la traversée du cimetière de gougounes. Ça peut prendre jusqu’à trente minutes tout dépendant de la boue. Chaque touriste qui est passé a laissé sa trace. La boue peut monter jusqu’aux genoux et une fois tes tongs enfoncés à cette profondeur, bonne chance pour les récupérer! La meilleure option c’est d’y aller nu pied. Le plus drôle c’était de voir la face de ma mère quand elle a vu les photos de moi nu pied dans la jungle!

J’adore comment l’accès difficile garde l’endroit désert. Je cours vers la mer pour laver la bouette et la sueur. Je regarde autour, wow! Je me retrouve presque seul sur une plage de sable doré ou d’énormes vagues se brisent. Le soleil reflète le vert, le bleu, le rouge et le jaune. Outch! C’est beaucoup trop de couleurs pour mes yeux canadiens qui voient normalement que du gris et du brun.  Je sue et je brule, ça fait mal toutes ces sensations tropicales! Ça va prendre quelques jours et quelques coups de soleil pour m’habituer.





Cette gigantesque œuvre architecturale jaune, c’est mon hôtel. C’est la plus grande construction sur pilotis que j’ai vu à ce jour. Pour un séjour agréable sur l’ile, c’est à l’hôtel Bastimentos qu’il faut être.

Je prends un bain culturel, je mange le “pollo frito” et le “arroz con frijoles”. Difficile de trouver un repas plus caraïbes que ça! J’écoute les locaux parler, mais impossible de dire quelle de langue il s’agit. Quelque mot d’anglais et d’espagnol entrecoupe leur charabia. C’est Dickson, le manager de l’hôtel, qui m’a appris plus tard qu’ils parlent Guari-Guari un mélange d’espagnol, anglais et créole natif de la région. Ouain! Dickson trouve ca très drole deux québecois qui disent ouain!

Sacré Dickson, il  est tellement de bonne humeur, tout ce que ca lui prend c’est un peu de Coca Cola et c’est le bonheur complet pour lui. Il m’a raconté que plus jeune il voulait quitter son village, alors il est allé vivre en ville. Il dit que “peu importe tes origines que tu sois citadin campagnard ou un “islander” comme moi, l’envie de voir des endroits différents est bien présente.

Il est donc parti vivre en ville, et pas n’importe quelle ville, Las Vegas! C’est plutôt extrême comme changement! Après un an à Las Vagas, son corps de “islander” avait atteint ses limites, son cœur s’est arrêté. Maintenant, il n’a plus aucune sensations sur le coté droit de son corps, mais il est heureux d’avoir survécu et il apprécie mieux la vie tranquille dans son vilage.

Le dépanneur chinois ( oui, ils sont partout les dépanneurs chinois! ) vend la bouteille de 750ml de Flor de Caña pour environ 4.50$. Étonnant que je sois resté seulement quelques jours!
Je vais revenir et je vais me reprendre!

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